Les primes d’assurance étant calculées en fonction du risque à couvrir, les emprunteurs peuvent être tentés d’omettre volontairement certains éléments médicaux afin de réduire le montant de cette prime. Les courtiers du réseau de franchisés PresseTaux nous expliquent les risques encourus en cas de fausse déclaration.
On ne va pas se mentir : les risques encourus en cas de fausse déclaration peuvent engendrer des conséquences dramatiques sur le prêt octroyé. “En cas de fausse déclaration, le risque est de ne pas être pris en charge si besoin”, prévient Jean-Philippe Journet, courtier PresseTaux à Cambrai. “Sans compter les problèmes juridiques qui peuvent suivre”, complète Geoffrey Mazouzi, courtier PresseTaux à Reims.
“Une fausse déclaration reviendrait à payer une assurance qui ne couvrirait pas le client en cas de problème, ce qui serait le comble ! Les clients le comprennent bien et heureusement je n’ai pas encore eu à faire face à une telle situation”, prolonge Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois.
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas obligatoire de souscrire l’assurance auprès de la banque qui octroie le prêt. On peut en effet avoir recours à n’importe quel autre assureur. Les partenariats mis en place par PresseTaux avec des assurances peuvent ainsi bénéficier aux clients de l’enseigne, comme le souligne Geoffrey Mazouzi : “Le courtier PresseTaux va analyser l’offre dans son ensemble afin de déterminer si elle est cohérente avec le dossier. Effectivement, si l’offre d’assurance de la banque est trop chère, il n’hésitera pas à soumettre à cette dernière une offre d’assurance plus compétitive.”
Cependant, même s’il n’y a pas d’obligation, Jean-Philippe Journet confesse qu’en la matière, la concurrence est rude puisque “les banques se défendent avec des arguments liés à un ensemble de conditions financières, qui incluent… l’assurance !”
“Loi Hamon oblige, on peut prendre une assurance chez l’assureur que l’on souhaite. Mais dans la réalité, les choses sont bien différentes, explique Olivier Ruat, courtier PresseTaux à Versailles-Igny. Lorsque nous rencontrons des banques favorables, ce qui est de plus en plus rare aujourd’hui, il est de notre devoir d’expliquer pourquoi l’assurance sur un capital restant dû est plus intéressante que l’assurance de la banque qui est calculée sur le capital emprunté.”
Cédric Leroy poursuit : “Par notre connaissance des contrats d’assurances proposés par les banques mais aussi des contrats externes proposés par les assurances (on parle alors de “délégation”), nous orientons au mieux nos clients en fonction de leurs besoins : coûts, risques spécifiques liés à un métier ou à un loisir, antécédents médicaux, etc.”
Les emprunteurs qui font le choix délibéré d’une fausse déclaration le font souvent afin de réduire une prime qu’ils jugent trop élevée. Or en bénéficiant d’un accompagnement comme celui proposé par les courtiers PresseTaux, ils pourraient bénéficier d’économies en actionnant d’autres leviers légaux et sans risques.
“Je ne conseillerai jamais à mes client de faire une fausse déclaration, prévient Olivier Ruat. Les suites sont trop graves pour tout le monde, y compris pour moi car je me rendrais coupable d’absence de devoir de conseil. La seule solution en cas de maladie est la négociation avec la banque pour mettre en place une assurance déléguée, avec un tarif plus attractif pour le client. On peut jouer aussi sur la répartition des pourcentages de risques à assurer dans le cas de co-emprunteur, mais c’est à manier avec beaucoup de prudence et en étudiant parfaitement la situation des clients.”
Cédric Leroy conclut : “La multitude de nos partenaires d’assurances nous permet de trouver une solution satisfaisante à chaque situation. Consultez un courtier du réseau PresseTaux !”