Le marché international
Notre profession a longtemps souffert d’une absence de cadre juridique qui a freiné notre développement en France, par rapport à d’autres pays comme la Grande-Bretagne ou les États-Unis. Sur ces marchés les intermédiaires sont perçus comme meilleurs experts que les banques elles-mêmes, qui ont des stratégies orientées vers une réduction du nombre d’agences et vers une vocation de vente de produits plus généraliste.
Evolution et perspectives
L’APIC prévoit d’excellentes perspectives pour le courtage en crédit en France. En effet, selon les études faites chez nos voisins européens, sitôt l’évolution de la réglementation de la profession, leur marché a décollé, et continue à croître, pour doubler en 10 ans.
Selon les instituts économiques XERFI ou IHS GLOBAL INSIGHT la part de marché des courtiers dans la distribution du crédit immobilier devrait atteindre 50% dans les 5 ans, ce qui place la France dans la norme européenne et donne une belle opportunité de développement à moyen terme.
Le marché national
La mise en place de la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010, rendant obligatoire l’immatriculation des IOBSP et leur formation, a ouvert la voie à un développement important de notre activité avec des perspectives d’évolution identiques à nos voisins européens. En comparaison, la France est très en retard avec une part de marché de l’ordre de 30 % aujourd’hui.
Pour les prêts immobiliers, les banques semblent avoir pris acte du fait que les courtiers sont plus efficaces que les personnels en agence. On assiste à une externalisation progressive de la recherche de financement immobilier.