Même si, en moyenne, l’accompagnement de particuliers reste l’activité principale des courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux, certains d’entre eux travaillent néanmoins avec de nombreux professionnels. L’occasion d’analyser avec eux les différents profils des professionnels qu’ils accompagnent.
Si l’on prend en compte l’ensemble des dossiers traités, l’accompagnement de professionnels représente des proportions variées parmi les courtiers du réseau PresseTaux. Pour certains, cette part reste même très réduite : “entre 1 et 5 %” pour Jean-Philippe Journet et Eric Bossaert, courtiers PresseTaux à Cambrai. Le chiffre grimpe à “10 %” pour Richard Mouchel, courtier PresseTaux à Lens, qui ajoute : “Nous pourrions développer ce secteur, mais nous faisons face à une problématique de temps. La mise en place d’un prêt professionnel est souvent très long. Ce n’est pas notre vocation première, mais il n’empêche que l’accompagnement de professionnels demeure pour nous une activité très intéressante.”
Pour rebondir sur ses propos, même si à l’échelle nationale les particuliers représentent la grande majorité de la clientèle accompagnée par les courtiers du réseau, l’accompagnement de professionnels dans la mise en œuvre de leur plan de financement peut représenter une part bien plus importante pour d’autres : “20 %” pour Vincent Dartenuc, courtier PresseTaux à Mont-de-Marsan, “25 %” pour Carine Pradelles, courtiers PresseTaux à Montpellier, et jusqu’à “30 %” pour Denis Drouet, courtier PresseTaux à Vitrolles !
Dans les faits, différents types de professionnels font appel aux courtiers de PresseTaux. Par exemple, Jean-Philippe Journet a pu accompagner des “professions libérales et la création d’une activité d’aquabiking”. Pour Denis Drouet, des activités “dans le BTP” et des “Sociétés civiles immobilières professionnelles et personnelles”. Eric Bossaert cite en exemple l’accompagnement d’un professionnel qui l’avait sollicité “parce qu’il n’avait pas un bilan correct”. Il précise d’ailleurs que “le plus souvent, les professionnels font appel à leur propre banque pour leur projet”.
Carine Pradelles détaille quant à elle trois types de profils : “D’abord les créateurs d’entreprise avec des montants sollicités compris entre 15 000 € et 90 000 €, comme par exemples une agence de communication centrée sur les nouvelles technologies et un centre de mutualisation des activités de professions libérales de santé. Ensuite, les repreneurs avec des montants plus élevés : j’ai eu le cas concernant une activité de prêt-à-porter adulte avec un financement à hauteur de 4 millions d’euros. Enfin, les professionnels en activité, par exemples pour l’acquisition de murs à hauteur de 300 000 € dans le cadre d’une activité liée à l’informatique, ou pour un crédit bail matériel au bénéfice d’un fabricant de prothèse et d’un bureau d’étude immobilier.” Elle précise que les effectifs des sociétés qu’elle a pu accompagner allaient “de 2 à 18 personnes”.
Du côté de Lens (62), Richard Mouchel explique qu’il accompagne “des chefs d’entreprises pour leurs besoins personnels et professionnels”. Et leurs profils sont multiples : “des TPE (commerçants et artisans) pour financer leurs biens d’équipement, leur développement et aussi leurs biens personnels ; des professions libérales (médecins, pharmaciens, avocats et notaires) dans le cadre, par exemple, de l’acquisition de leurs murs professionnels ; d’associations de type SELARL [NDLR : Société d’exercice libéral à responsabilité limitée – infos ici] ; ou encore d’investissements à titre personnel, pour leurs résidences principales, secondaires ou locatives.”
“Il s’agit le plus souvent de création d’entreprises, résume Vincent Dartenuc, et donc de personnes ayant besoin d’être accompagnées par un courtier qui sera capable d’analyser et de défendre leurs projets.” Il poursuit : “Durant la formation initiale, PresseTaux nous a permis de pouvoir répondre à leurs besoins, alors que l’accompagnement de professionnels n’est pas chose si courante chez les courtiers. Pourtant, la demande des professionnels est croissante devant la fébrilité des banques vis-à-vis des créateurs d’entreprises.”